La vie économique

Depuis longtemps avantagée par sa situation sur l'axe commercial Paris-Orient via l'Italie et proche de Genève, la ville a reçu à la fin du siècle précédent le privilège royal de quatre foires annuelles de quinze jours qui attirent des marchands venus de toute l'Europe. L'exemption des droits commerciaux et -pour les marchands étrangers résidants à Lyon- de certains impôts font de la ville une sorte de zone franche où s'invente le capitalisme. Le trafic est très intense sur la Saône et la partie sud du Rhône.

En raison de cette prospérité commerciale, la banque se développe considérablement . Lyon et ses banquiers florentins et vénitiens financeront largement les campagnes militaires des Valois et le train de vie de leur cour.

 

Une banque lyonnaise

(La prosopographie ou description des personnes insignes, Lyon,1573)

 

Liée au commerce de l'or, l'orfèvrerie y produit de belles pièces inspirées de la Renaissance italienne.

L'imprimerie est florissante, Lyon est le deuxième centre français après Paris.

Dépendante des Flamands pour les toiles de chanvre et de coton et des Italiens pour les velours et les soieries, Lyon va se doter, sous François Ier d'une industrie textile qui fera sa fortune et sa célébrité jusqu'à une période récente. On considère que vers 1550 plusieurs milliers de personnes de la région se consacrent déjà au travail de la soie.

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