Tableau III, scène 1[NOTES] IntroLe début de l'épreuve. En fait, après le tab II, on sait à peut près tout ce qu'il y a à savoir. On ne va pas apprendre grand chose, ou en tout cas rien de différent de ce qui nous a été révélé à la fin du tableau I/tableau II. Tout au plus aura-ton quelques détails et qqs nouvelles histoires. L'essentiel est que débute l'épreuve de G. Il va se trouver confronté à qqqun qui est peut-être lui-même et qu'il ne reconnaît pas. L'enjeu n'est plus extérieur (prouver l'identité de Gaston, le faire se souvenir, d'où les objets), mais intérieur (comment G va-t-il supporter son nouvelle/ancienne identité ?, d'où l'importance de l'énonciation, car ici elle définit essentiellement l'identité) 1. Les objetsListe :
4 collections - Jacques vivait dans la quantité
Objets présents/absents
Fonction : Remettre G en présence de son enfance, p-e réveiller ses souvenirs. La mère metteur en scène (les didascalies du début, elle montre le couloir, ouvre la porte, puis les persiennes, passe la première). Elle n'avait sans doute pas demandé à ce qu'on ouvre les persiennes : elle veut que al lumière arrive 'un coup dans la pièce, comme elle voudrait qu'elle se fasse d'un coup dans l'esprit de Gaston.
Fonctionnement : Pour Gaston : l'éloigne de ce Jacques qu'il ne connaît pas. Il n'avait pas pensé qu'il avait des jouets. Somme toute avant de redécouvrir son identité, il redécouvre ce que c'est qu'une identité. Il est surpris de ce qu'il trouve
Il imagine ses objets à lui, ses jouets (2 autres collections)
Il s'imagine lui-même (blond/brun, les mies de pain), opposé à Jacques Évolution
Finalement il change de sujet, se raccroche à l'ami. Mais à sa demande d'un ami, c'est encore par une/des collection(s) qu'on lui répond (camarades, collège 2 fois, patronage, photos, ceux avec qui tu sortais le soir) Finalement c'est l'absence de l'ami qui compte (ne préférer personne, c'est n'aimer personne, car aimer, c'est préférer) Pour Georges et Mme Renaud : évoquer Jacques, le susciter dans la chambre. Il réapparaît à leurs yeux [ÉVOCATION, subst. fém.
Et en même temps ils se révèlent :
Transition : La tension et l'évocation (étymon) du personnage se manifeste dans le jeu de l'énonciation. 2. Le jeu de l'énonciationLa deuxième personneQd Georges & Mme R parlent à Gaston Certitude De plus en plus présent dans la scène Matraquage, insistance très lourde Le TU est même une agression (« que je TE les fasse descendre ») La troisième personneAu contraire, à d'autres moments Georges & Mme R parlent de Gaston à la 3ème personne, comme s'il n'était pas là. Comment G parle-t-il de Jacques et de luiHésite entre le JE et le IL (p. 43) Mais le JE domine (p. 44) Toutefois ce n'est pas nécessairement un JE d'identification « je en savais plus que j'avais eu des jouets » (la phrase est vraie de manière générale, que ce soit en parlant des jouets de Jacques ou d'un autre peitt grtaçon que Gaston a été.) Noter l'évolution d eal reprise des détermianants
Puis refus « ce n'est pas moi » - Double interprétation possible
Il reconquiert ensuite son JE en tant que Gaston (mies de pain) Puis rejette celui de Jacques dans un éclat de rire (l'avenir d'ingénieur) Le IL garde une certaine force (« Il avait un ami, ce petit garçon ? », « Votre fils n'avait donc pas d'ami » Mais le JE reste présent. (tant que Gaston a de l'espoir en ce qui concerne l'ami) Important : Qd G refuse d'être J, voir comment son corps et ses paroles sont en accord. ConclusionC'est tout le passé qui ressurgit, popur Georges & Mme R, mais aussi pour G (les objets et les ouvenirs qu'ils portent, mais aussi les valeurs qu'ils incarnent [les contre-valeurs pour G]). J ne lui ressemble aps, il est même à l'opposé d elui, sur le plan esthétique, physique, intellectuel, moral. G est encore G, mais on sent qu'il commence à être hanté/possédé par Jacques. |